Financiers / developpeurs
Quatre phases caractérisent la petite histoire de la Theresa Gold Mines : 1. l’exploration par de grandes entreprises minières par des mineurs pour la plupart indiens 2. l’unification des territoires sous l’impulsion de financiers du Lac-St-Jean, 3. la survie durant la 2ième Guerre mondiale et 4. le défrichement et l’exploitation de la mine, cette dernière phase étant bien sûr la plus connue.
Exploration
(Entreprises)
1934-’36
C’est la phase d’exploration. Trois entreprises minières se divisent le territoire et se succèdent dans l’exploration. La Afton Mines explore la partie « Caouette » et envoie des échantillons à la Noranda et à Sudbury alors que la Big Long Lac Mines défriche la partie dite indienne. On construit un pont au dessus-de la rivière Making Ground pour relier la partie indienne et la partie Caouette. La N.A. Timmins Corp. prend la relève.
Unification
(Syndicat)
1936-’39
On réunifie les deux parties du territoire minier et Alphonse Caouette en devient l’unique propriétaire. Des investisseurs du Lac St-Jean forment un syndicat minier appelé VALBEAUDIN pour RoberVAL, DolBEAU et NormanDIN. La mine est officiellement appelée Theresa Gold Mines.
Survie
(Individus)
1940-’45
Durant la Guerre, des investisseurs privés prennent la relève. On y retrouve le notaire Wilfrid Gilbert, Paul Desrochers, Me Ferland, les Casavant de St-Hyacinthe, Charles Fortin de Robertson (Sirop de sapin Fortin) et de nombreux autres. Alphonse Caouette s’est construit une maison sur la butte de la Theresa Gold Mines. Il y vit seul avec son épouse Delvia parmi les Indiens. Il continue l’exploration en attendant la fin de la guerre.
Défrichement
(Clubs)
1946-‘54
Les clubs thérèsiens étaient des organismes de levée de fonds. Fondés d’abord en Estrie, on en crée d’autres à St-Hyacinthe, à Drummondville puis à Montréal. Les réunions rassemblaient entre 200 et 500 personnes auxquelles assistaient les membres de la direction de la mine, des investisseurs, des évêques, de nombreux prêtres et autres.