Les piliers de la Theresa Gold Mines
Indiens, gens d’affaires et membres du clergé:
des rêves qui convergent !
Unique dans l’histoire minière du Canada, le projet minier d’Alphonse Caouette était fondé sur l’implication et l’engagement d’Indiens ojibwés de la région de Longlac, de gens d’affaires du Québec et de l’Ontario et d’éminents membres du clergé.
D’abord les Indiens
dont le Père Joseph-Marie Couture est le porte-parole
Missionnaire jésuite auprès des Indiens. Il parle couramment l’ojibwé également appelé anishinaabemowin. Son territoire est immense: quasiment deux fois le Nouveau Brunswick, presque trois fois la Belgique et la Hollande réunies. Il le parcourra d’abord avec ses chiens puis avec un hydravion qu’il a appris à piloter à 50 ans. On le reconnait au Canada comme The Flying Padre. Pendant 4 ans, il sillonne Grand Nord Ontarien avec le fameux pilote Louis Bisson. Le Père Couture consacre sa vie à aider et soutenir les Indiens, à vouloir les sortir de la misère.
puis, des gens d’affaires
représentés par un franco ontarien Alphonse Caouette, président
Président de la Theresa Gold Mines (TGM). C’est le grand patron de la mine. Il était infatigable, déterminé et très persuasif. Il est présent du début de la Theresa en 1934 jusqu’à sa fermeture 20 ans plus tard. Son rêve: faire en sorte que les Canadiens-français fassent aussi bien que les Anglais sur le plan « affaires » tout en conservant leurs valeurs fondamentales.
et des membres du clergé
d’Ontario et du Québec
inspirés par les rêves de Mgr Hallé
Évêque de Hearst, c’est le « Curé Labelle » du Nord de l’Ontario. Prédécesseur de Mgr Charbonneau, il entend attirer des Canadiens-français afin qu’ils défrichent les terres , qu’ils deviennent des courtiers d’assurance, des administrateurs, des banquiers …tout comme les Anglais. Ses successeurs épousent les mêmes objectifs: sortir les Canadiens-français de leur modèle traditionnel de vie « cultivateur-bûcheron, prêtre médecin ou avocat », et les projeter dans la modernité.