Personnages historiques

Déjà grand pilote à l’âge de 24 ans, Louis Bisson se fait connaître par ses performances en aviation. C’est lui qui apprendra au Père Couture à voler. On le désigne aujourd’hui comme le Charles Lindberg canadien. Pendant la Guerre, il a traversé plus de 100 fois l’Atlantique, pilotant des Bombardiers (Ferry Command), avalant les décalages horaires avec l’aisance d’un oiseau migrateur. Il est responsable avec Don McVicar d’avoir défriché la « Crimson Route » par laquelle Roosevelt fera transiter des milliers d’avions de chasse vers l’Angleterre. Le pont de l’autoroute #13 à Montréal a été nommé en son honneur. Mais, il lui restait un rêve à accomplir: après avoir aidé les Ojibwés en Ontario, il rêvait d’aider les Chiapas au Mexique. Mais, comment ?

Puis archevêque de Montréal et Chancelier de l’Université de Montréal. Il est un des principaux acteurs de la modernité du Québec et particulièrement de l’Université de Montréal. C’est un ami personnel du Père Couture et de la famille Caouette auprès de qui il se rend fréquemment surtout quand il sent le besoin de prendre des vacances. Homme fier, brillant considéré homme de gauche, Mgr Joseph Charbonneau n’hésite pas à affronter publiquement le premier ministre du Québec Maurice Duplessis dans la grève des mineurs d’Asbestos (Québec).

Il est devenu multi-millionnaire notamment en exploitant la Hollinger Mine à Porcupine. Les Timmins sont les premiers avec M. Caouette à exploiter la Theresa Gold Mines. Une ville porte son nom en Ontario. La ville de Timmins est considérée aujourd’hui comme un centre économique du Nord de l’Ontario. À la tête de 21 compagnies, Noah Timmins est considéré le père de l’industrie minière du Canada.

Fondateur de la Bonne chanson  et de la station de radio CJMS. C’est le « René Angélil » de l’époque. il a édité plus de 20 millions de cahiers de musique ce qui a fait de lui le plus grand éditeur de musique d’Amérique. L’abbé Gadbois avait la fibre entrepreneuriale. En 1937, à la faveur du Congrès de la langue française à Québec, il décida de colliger les plus belles chansons françaises et canadiennes et d’en faire la diffusion : la Bonne Chanson était née. Toujours plein d’idées et de projets novateurs, le projet de M. Caouette le fascinait. L’abbé Gadbois était déjà entré depuis longtemps dans la modernité.

Mgr Lambert portait ce titre honorifique sans être pour autant évêque. Il était l’administrateur du Diocèse de Hearst et avait, à ce titre, à gérer un déficit cumulé de plusieurs centaines de milliers de dollars, une somme importante à l’époque. Très impliqué dans la promotion de la Theresa Gold Mines, il en souhaitait le meilleur des succès, estimant que cela permettrait de développer la région, d’accueillir plus d’immigrants, catholiques de surcroît. Chez-lui, une idée n’attendait pas l’autre. Malgré son jeune âge, début trentaine, Mgr Lambert s’était construit un réseau dépassant les frontières de l’Ontario et du Québec. Il était un danseur hors pair.

Descendant de Clotilde Gilbert (1ère ruée vers l’or du Canada), beau-frère de Charles Fortin (Sirop de sapin), un entrepreneur prospère de Robertson, le notaire Gilbert était issu d’une famille considérée à l’époque comme notable. Connaissant le rôle joué par une ancêtre proche, il était un fervent supporteur du projet d’Alphonse Caouette n’hésitant pas à mettre sa réputation et de son argent personnel pour le soutenir, surtout lors de la difficile période de la 2^ième Guerre mondiale.  Le fils du notaire a épousé Thérèse Caouette, fille du président de la Theresa Gold Mines. Un autre de ses fils, Raymond, y a aussi travaillé.